Aujourd’hui sort le nouvel EP de JOKO intitulé I’ve Never Been Good with Words et à cette occasion, l’artiste originaire de Strasbourg nous a permis de lui poser quelques questions pour vous permettre de découvrir un peu plus son univers.

Premiers pas, influences, rapport à son métier et clips : les différents aspects de sa vie et de sa carrière abordés durant cet échange permettent de mieux comprendre sa musique et vous mettront dans les meilleures dispositions pour écouter son nouveau projet dont elle a progressivement dévoilé les titres au fil des mois.

JOKO est une artiste passionnée qui puise dans son vécu et dans ses rencontres l’inspiration qui lui permet de proposer une musique touchante et authentique. Un grand merci à elle pour cette interview.


Pour commencer, il nous semble que tu as été assez tôt au contact de la musique, tu peux nous dire quels ont été les premiers pas qui t’ont mené vers une carrière d’artiste ?

JOKO : Bonjour elityst, super contente de pouvoir y répondre ! En effet j’ai été en contact rapidement avec la musique, dans le ventre de ma mère carrément ! Mes parents sont chanteurs d’opéra et ma mère chantait à l’opéra quand elle était enceinte de moi.

Toute ma vie, j’ai entendu et vu mes parents chanter chez nous ou sur scène. Pourtant, j’ai attendu 20 ans pour m’y mettre. J’étais très timide concernant la musique, elle représentait tellement de choses pour moi que je n’osais pas m’en approcher ! JOKO c’est mon premier projet, mes premières scènes, mes premières chansons !

Pour en venir à ta musique, si l’on devait la décrire on dirait “familière et surprenante à la fois”. Comment est-ce que toi tu la décrirais ?

JOKO : Mmh… je dirais personnelle et rêveuse.

On sent beaucoup d’influences diverses dans tes titres, c’est quoi le projet ou l’artiste qui t’a le plus marqué récemment ?

JOKO : Il y en a tellement, je passe mon temps à écouter de la musique, du matin au soir ! Le mois dernier j’ai découvert un artiste italien, Andrea Laszlo De Simone. Sa musique arrive comme une flèche dans mon petit cœur fragile, il y a un côté seventies, mais ça reste intemporel et c’est un peu à ce que j’aspire je crois !

Il parait que ta rencontre avec Dan Levy a eu un réel impact sur la direction de ton premier EP Loon, tu peux nous en dire plus ?

JOKO : Dan Levy est la première personne que j’ai rencontré dans le milieu de la musique alors que j’étais archi-fan de The Do. Je me lançais dans la musique, bien plus tard que la moyenne. Recevoir les retours et les encouragements de Dan, c’était un privilège ! Des petites voix dans ma tête disaient : “si lui croit en toi, c’est bon signe !”

Est-ce qu’il y a d’autres artistes avec qui tu voudrais travailler ?

JOKO : Ohlala oui, James Blake, Kanye West, Kabeaushé, Charles, Faces on TV, Hubert Lenoir

Tu sors en janvier ton nouvel EP I’ve never been good with words, 3 ans après Loon, qu’est-ce qui selon toi a le plus évolué (dans ta vie et dans ta musique) entre ces deux projets ?

JOKO : 2021 raz de marée ! Ces trois années ont été tellement riches, j’ai réalisé mes plus beaux rêves : produire ma musique, faire des concerts, écrire et réaliser des clips et des live sessions… J’aime mon métier à la folie, il me passionne, il me consume aussi littéralement mais ça vaut le coup !

Mais aussi, durant cette période, j’ai eu le cœur brisé. J’ai déménagé trois fois, j’ai beaucoup pleuré, j’ai changé de psy, des gens sont morts, j’ai passé deux mois de confinement seule et j’ai appris à faire le grand écart !

Tu apportes beaucoup de soin à ton univers visuel et notamment à tes clips, tu peux nous en dire plus sur la manière dont tu prépares les vidéos qui accompagnent tes morceaux ?

JOKO : Oh la la… les clips ! J’ai une relation amour-haine avec ceux-là ! Parce qu’à chaque fois c’est deux mois d’écriture, de préparations et puis deux jours de tournage merveilleux mais ultra intenses où tout le monde perd des points de vie pour trois minutes sur Youtube !

J’ai écrit et réalisé trois clips avec mon frère Hector Di Napoli, un artiste incroyable ! Il sait tout faire et je lui dois mes trois premiers clips sur lesquels il a fait un travail de dingue ! On a les mêmes références et la même sensibilité donc on aime travailler ensemble. Mais en même temps, on s’entretue à chaque fois !

Je pense aussi à toutes les personnes qui se mobilisent à chaque fois pour réaliser nos idées, c’est toujours assez bouleversant ! Concernant le prochain clip, je l’ai écrit et réalisé toute seule chez moi ! J’ai hâte de vous le montrer ! Plus homemade, tu meurs !

Tu viens de Strasbourg (nous aussi) et tu as déjà eu l’occasion de te produire sur la scène de la Laiterie en 2018 (en première partie de RHYE), du coup on a envie de te demander quand est-ce que l’on aura l’occasion de te revoir sur scène à Strasbourg ?

JOKO : Très bientôt ! Je serais trop heureuse de revenir jouer à la Laiterie cette année. Les concerts, c’est le plus beau moment de la vie !

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A Propos de Lucas Legname