On vous en parlait il y a quelques semaines, le duo soul Otis Stacks inonde actuellement le monde avec ses bonnes vibrations old-school. Profitant de leur passage en France, on a eu la chance de pouvoir leur poser quelques questions, une bonne occasion d’en découvrir plus sur leur histoire, leurs influences mais aussi sur leur vision du hip-hop et de la soul d’aujourd’hui.


Votre musique brasse de nombreux genres, du coup comment définiriez-vous votre style ?

Otis Stacks : Nous sommes un mix de toute la musique qui nous inspire. Malgré cela, le son d’Otis Stacks est emprunt de synthés analogiques et de technologies des années 60 et 70 avec une bonne dose de soul évidemment. Étant donné qu’on a encore beaucoup d’autres influences, vous pouvez vous attendre à plus de sons électroniques, un peu de blues, de rock et aussi du hip-hop dans notre musique.

Quels sont les artistes qui vous inspirent le plus ? Quelles sont vos influences ?

O. S. :  Des gens comme Frank Ocean, Isaac Hayes ou encore Otis Redding nous impressionnent grave. On apprécie aussi beaucoup les nouveaux venus comme Anderson .Paak ou Moses Sumney. On ne fait pas vraiment la même musique qu’eux mais quand on écoute des morceaux qui nous touchent, ça nous inspire pour créer de nouveaux sons.

Fashion Drunk sonne clairement comme un morceau old-school, est-ce cela qui définit Otis Stacks ?

O. S. : Le titre Fashion Drunk est définitivement retro et c’est clair qu’un certain nombre de nos chansons partage ce style. Malgré cela, on a intégré d’autres sonorités dans la musique qu’on a produit plus récemment. On ne cherche pas à recréer ou à copier le style old-school. Quand les grands artistes de l’époque créaient de la musique, ils cherchaient toujours à aller de l’avant. On apprécie la pureté du style rétro mais on ne se limite pas à cela.

Et vous vous reconnaissez dans la soul et le hip-hop d’aujourd’hui ?

O. S. : Je ne sais pas si d’autres groupes soul ou hip-hop proposent le même son que nous aujourd’hui. Mais d’un autre côté, on ne se soucie pas trop de savoir si notre son est unique ou s’il ressemble à celui des autres. On travaille avec notre passion et notre coeur. Il y a une infinité de sons différents, donc forcément notre musique doit bien pouvoir être classée dans un style musical mais on se fiche de savoir si on appartient à un genre.

Quand est-ce que vous avez découvert que vous feriez de la musique ensemble ?

O. S. : On jouait ensemble dans un autre groupe et on s’est dit que pour ce style de musique ça fonctionnerait bien. Je crois qu’on a bien fait de tenter l’aventure.

C’est quoi votre process pour composer de la musique ensemble ? Il faut forcément s’y prendre comme à l’époque pour faire un son à l’ancienne ?

O. S. : On s’y prend de plein de manières différentes. Michael crée parfois une base pour une piste et la partage. Ensuite on travaille sur cette base en échangeant en ligne, c’est plus simple vu que l’un d’entre nous vit à Copenhague et l’autre en Californie. Mais évidemment, ce qu’on préfère c’est se retrouver en studio ensemble. On peut faire un titre en une journée de cette façon. Il nous arrive aussi de partir d’un choeur imaginé par Elias. Dans tous les cas, la méthode qu’on préfère c’est de se retrouver pour composer.

Et pour finir, elityst est un webzine basé à Strasbourg alors on se demandait quand est-ce que vous viendrez jouer chez nous ?

O. S. : On espère bientôt ! On sait que c’est une belle ville et adorerait venir jouer là-bas. Il faudrait qu’on vérifie les dates de notre future tournée pour voir si on a quelque chose de prévu dans le coin. Mais si les gens nous attendent là-bas, alors pourquoi pas !


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A Propos de Lucas Legname