Quatre ans après la sortie de La fête est finie, OrelSan a préparé son retour de façon millimétrée : il met fin à une absence totale des réseaux de plus d’un an avec un documentaire exclusif sur ses débuts en octobre puis annonce dans la foulée l’arrivée de son quatrième album en novembre.
Le rappeur de Caen a attendu le dernier moment pour dévoiler L’odeur de l’essence, le premier single de son nouveau disque qui donne immédiatement la couleur : presque cinq minutes de rap frénétique, sans refrain, où il passe en revue des dérives de notre société.
Comme il le dit lui-même sur le titre Casseurs Flowters Infinity, Civilisation est un album qui parle de sa meuf et de la société. Le mélange peut s’avérer un peu étrange mais l’alternance entre des pistes légères et des sons plus sérieux apporte un équilibre indéniable au projet, même si on y perd un peu en cohérence.
On se demandait vraiment quelle direction allait prendre OrelSan avec ce nouvel album, lui qui a déjà atteint un statut de rappeur à la fois respecté par le milieu et populaire auprès du grand public. La réponse ne plairait peut-être pas à tout le monde et seul le temps nous dira si cet opus sera aussi marquant que les précédents mais une chose est certaine, c’est qu’après plusieurs écoutes, on a très envie d’y retourner.