Il y a quelques jours, je me suis retrouvé enfermé dans une morgue, un corps était allongé sur la table d’autopsie et la seule porte qui semblait diriger vers la sortie était verrouillée par un code. Un compteur au mur indiquait 59 minutes et 46 secondes la première fois que je l’observais, le temps s’égrainait à chaque seconde qui passait…
En réalité tout était factice, j’étais dans une escape room, ce nouveau concept à la mode qui se propage dans les grandes villes à une vitesse hallucinante. La première est née au Japon en 2005 et dix ans plus tard on en compte plusieurs milliers dans le monde.
Le principe est simple : vous formez un groupe de 3 à 8 personnes enfermé dans une pièce dont vous devez vous échapper en moins de 60 minutes. Pour ce faire, vous devez résoudre les nombreuses énigmes de la pièce un peu à la manière d’un jeu comme Myst ou Professeur Layton. On ne vous en dira pas plus sur les énigmes, car ce serait vraiment dommage de vous spoiler le genre de secrets que vous pourriez rencontrer.
Pour l’ambiance, vous avez le choix : certaines pièces vous proposent de vous échapper de prison, d’autres d’un salon des années 30 figé dans le temps ou encore comme dans notre cas d’une salle d’autopsie. D’ailleurs l’immersion c’est ce qui fait la force de ce concept, pour peu que les escape games vous intéressent, vous vous prendrez très vite au jeu et chercherez le meilleur moyen d’utiliser les connaissances de chacun des membres de votre équipe pour résoudre les énigmes.
Afin de rendre l’expérience agréable pour tout le monde, un maître du jeu observe la partie au travers des caméras présentes dans la pièce. Celui-ci peut communiquer à tout moment avec les joueurs via un talkie-walkie pour leur donner des indications s’ils perdent trop de temps sur une énigme. Une manière d’éviter la frustration même si vous êtes bloqué.
Pour revenir sur ma propre expérience au coeur d’une escape room à l’occasion d’un week-end à Berlin, j’ai beaucoup apprécié l’immersion qu’offre ce type de salles. L’impression de se retrouver dans un film comme Saw est totale et on s’en veut à chaque fois que le maître du jeu doit intervenir parce que l’on est bloqué. Lorsque l’on arrive dans les dernières minutes, la tension est réelle tout comme la joie qui vous envahit lorsque vous parvenez à déverrouiller la porte de sortie avant la fin du chrono (au bout de 59 minutes et 8 secondes dans notre cas).
La pièce dont nous avons dû nous échapper à Berlin
Si l’expérience vous tente, voici quelques adresses d’escape rooms qu’on aimerait bien essayer (plus celle dans laquelle nous avons été) :
La Pièce
3 rue de Metz – 75010 Paris
1 pièce disponible (une autre en préparation)
HintHunt
62 rue Beaubourg – 75003 Paris
2 pièces disponibles
clueQuest
11 Plough Yard – London
2 pièces disponibles
Quest Room
Nöldnerstrasse 1 – Berlin
3 pièces disponibles