Une semaine après la fin du festival il est temps de faire le bilan de cette édition 2019. Cette année, la neige était au rendez-vous, tout comme le public et la très bonne ambiance ! Malheureusement côté films en compétition, la sélection de cette année était en-dessous de nos attentes à l’image du Grand Prix : sympa mais pas incroyable.

Celui-ci a été décerné au film Puppet Master: The Littlest Reich qui rafle également le prix de la meilleur musique originale et celui du Public (comme on pouvait s’y attendre). Même s’il s’agit du film que j’ai le plus apprécié sur toute la durée du festival, son Grand Prix semble tout de même lié à l’absence de vraie concurrence (la majorité des autres films en face étaient plutôt brouillon). Pour rappel, le film est issu d’une franchise de séries Z débutée en 1989 et ce dernier opus met en scène des poupées nazies sanguinaires.


Et les autres prix (et films) ?

Le reste du palmarès est principalement raflé par la Suède avec le Prix du Jury ex-aequo pour Aniara, un voyage spatial qui tourne mal et The Unthinkable qui mêle romance et chaos en pleine attaque terroriste. Ce dernier gagne également le Prix de la Critique et celui du Jury Jeunes de la Région Grand Est.

Là encore les films ont leurs qualités, dont une très belle réalisation, mais aucuns des deux n’a réussi à transformer l’essai : Aniara se perd en s’éparpillant beaucoup trop et The Unthinkable termine de façon beaucoup trop niaise.

Et ce fut un peu comme ça pour le reste de la compétition : de bonnes idées mais un résultat final qui n’est pas à la hauteur. Pour plus de détails sur chaque film comme l’année dernière vous aurez le droit à des micro-critiques au fil des sorties.

Beyond Blood ou l’importance d’un tel festival

Pour se mettre en jambe nous avons commencé le festival par un documentaire intéressant pour un néophyte du genre tel que moi. Il s’agissait de Beyond Blood, un documentaire réalisé par le journaliste japonais Masato Kobayashi et qui traite de « la nouvelle vague du cinéma d’horreur français » des années 2003-2008 avec des films tels que Haute tension d’Alexandre Aja, À l’intérieur d’Alexandre Bustillo et Julien Maury, Frontière(s) de Xavier Gens ou Martyrs de Pascal Laugier (gagnant de l’édition 2018 avec Ghostland).

Une vague qui a eu un engouement fou en Amérique du Nord, au Japon ou encore en Espagne mais qui est passée totalement inaperçue en France… Une grande tristesse pour notre cinéma mais on se satisfera tout de même qu’un festival comme celui de Gerardmer permet de mettre en lumière des productions trop injustement boudées par les salles.

Les courts-métrage

Pour finir sur une note plus positive parlons courts-métrages. Ce fut un de nos plaisirs de l’année dernière et la qualité était à nouveau au rendez-vous cette année ! Cinq courts-métrage de 10-20 min souvent axés sur le thème de la campagne.

La sélection de cette année nous a clairement fait frissonner, rire et nous en a envoyé plein les yeux. Encore une fois une réussite et définitivement un incontournable du festival !

GRAND PRIX DU COURT MÉTRAGE – DIVERSION de Mathieu Mégemont

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